A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les recherches... |
Titre : | Jacaranda : roman |
Auteurs : | FAYE, Gaël |
Editeur : | Paris : Bernard Grasset, 2024 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-246-83145-7 |
Format : | 1 vol. (281 p.) / 21 cm |
Langues: | Français |
Père français, mère d’origine rwandaise, Milan est métis. En 1994, le génocide rwandais fait irruption dans sa vie parisienne de jeune adolescent, par la télévision. Transite chez eux un garçon noir blessé, qu’il n’oubliera pas. Quand ses parents divorcent, il accompagne sa mère au Rwanda et découvre un autre monde. Après avoir tenté de faire sa vie à Paris, il y retourne et s’y attache.
Après l’inoubliable Petit Pays (Les Notes août 2018), l’écrivain et compositeur musicien resitue au Rwanda ce second roman qu’il nourrit aussi de références autobiographiques. Comme lui, le narrateur est tiraillé entre deux cultures. Malgré le mutisme obstiné et déstabilisant de sa famille maternelle, il en découvre les drames et ceux de ses amis rwandais. Les atrocités commises s’inscrivent dans l’histoire du pays grâce à l’enfant de l’amie de sa mère, qui évoque son arrière-grand-mère décédée, mémoire de quatre générations. En 1918, l’administration belge a classé arbitrairement les autochtones selon leur métier et leur physique, semant les graines d’un schisme entre les deux ethnies, et après avoir soutenu les Tutsis, s’est appuyée sur les Hutus responsables des massacres de Tutsis dès 1973. Une étincelle a suffi pour déclencher le dernier génocide du siècle, sous l’œil cynique des Européens. Un texte magnifique, d’une sensibilité retenue, que symbolise le Jacaranda mythique cher à la petite fille, abattu pour faire place à l’avenir. L’auteur charge ses personnages d’être capables désormais de résilience, car on ne construit pas sur la haine. (L.G. et J.H.)
Abonnez-vous à nos analyses sur les-notes.fr
Après l’inoubliable Petit Pays (Les Notes août 2018), l’écrivain et compositeur musicien resitue au Rwanda ce second roman qu’il nourrit aussi de références autobiographiques. Comme lui, le narrateur est tiraillé entre deux cultures. Malgré le mutisme obstiné et déstabilisant de sa famille maternelle, il en découvre les drames et ceux de ses amis rwandais. Les atrocités commises s’inscrivent dans l’histoire du pays grâce à l’enfant de l’amie de sa mère, qui évoque son arrière-grand-mère décédée, mémoire de quatre générations. En 1918, l’administration belge a classé arbitrairement les autochtones selon leur métier et leur physique, semant les graines d’un schisme entre les deux ethnies, et après avoir soutenu les Tutsis, s’est appuyée sur les Hutus responsables des massacres de Tutsis dès 1973. Une étincelle a suffi pour déclencher le dernier génocide du siècle, sous l’œil cynique des Européens. Un texte magnifique, d’une sensibilité retenue, que symbolise le Jacaranda mythique cher à la petite fille, abattu pour faire place à l’avenir. L’auteur charge ses personnages d’être capables désormais de résilience, car on ne construit pas sur la haine. (L.G. et J.H.)
Abonnez-vous à nos analyses sur les-notes.fr
Exemplaires
Code-barres | Cote | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
A0380317033 | FAY J | Corenc | Romans | Sorti jusqu'au 06/12/2024 |
Les abonnés qui ont emprunté ce document ont également emprunté :
Retour à la librairie Morisaki | YAGISAWA Satoshi |
Stupeur | SHALEV, Zeruya |
L'or des rivières | CHANDERNAGOR, Françoise |
Au soir d'Alexandrie | EL ASWANY, Alaa |